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Aikibudo kiai An Oriant

 Comme toute activité sportive l’aïkibudo développe le potentiel physique : psychomotricité, souplesse, résistance etc.

 

Le concept d'art martial permet également de travailler sur le contrôle des réactions et des émotions en cas d’agression. Les multiples situations proposées obligent à développer un esprit d’adaptation physique, technique et mentale.

 

 

Discipline sans compétition l'aikibudo permet néanmoins à chacun d’exprimer sa combativité, toujours dans le respect de l’intégrité des autres et de soi-même.

 

L’aïkibudoka travaille presque toujours à deux en alternant les rôles "d’attaquant" et de "défenseur", ainsi sa progression est-elle liée à celles de ses partenaires d'entraînement. C’est pourquoi il doit travailler avec courtoisie dans un esprit d’entraide et de sincérité.

 

Le travail des techniques d’aïkibudo est assez vaste pour emplir toute une vie ; il y est coutume d’y dire après Me Floquet que  "L’essentiel n’est pas de briller mais de durer. Briller est l’effort d’un moment, durer est l’effort de toute une vie".

Dans cette optique humilité et persévérance sont indispensables

Technique manuelles
 

 Le principe le plus répandu, consiste à porter une clé douloureuse sur les articulations ce qui ne lui laisse au partenaire qu’une seule solution pour fuir la douleur : la chute.

 

Moins fréquent et plus difficile pour un débutant, le second consiste à créer et accentuer le déséquilibre du partenaire soit par interposition de son propre corps (mouvement de hanche de type Judo) soit par un simple mouvement en traction ou en poussée d'un bras, d'une épaule, etc.

 

Réservé aux pratiquants confirmés, le troisième consiste à créer le déséquilibre du partenaire en se jetant au sol pour l'emmener par-dessus soi en chute. Ce mouvement s'appelle un sutemi (littéralement "sacrifice de son équilibre").

 

A l'inverse des techniques précédentes, les techniques d’immobilisation portent sur des clés articulaires (poignet, coude, épaule, genoux) et se finissent par un contrôle du partenaire au sol par clé ou étranglement. Les deux mains sont alors le plus souvent libres pour pouvoir parer d'autres attaques éventuelles. 

La Pratique des armes

 L'aïkibudo est une des rares écoles à associer intimement techniques manuelles et pratique d'armes.

En effet, le travail à mains nues y est complété par l’étude de techniques du Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, école d’escrime japonaise dont les racines remontent au 15ème siècle (ce qui en fait la plus ancienne des écoles traditionnelles de sabre).

L'enseignement s’y organise autour des différentes armes utilisées par les samouraïs : 

 - le sabre occupe une place centrale, son travail comprend:

- le ken jutsu (escrime au sabre en bois),

- le iai-jutsu (art de tirer le katana et de trancher)

- le kodachi-jutsu (maniement du sabre court),

- le ryoto-jutsu (utilisation simultanée de 2 sabres);

- le bâton long (1m80, bô)

- la naginata (entre 2m10 et 2m25, assimilable à la faucharde française)

- la yari (en moyenne 2m50 pouvant aller jusqu'à 4m00, grande lance)

- les shurikens Katori (sorte de grand cloud carré pour le katori au contraire des shuriken en forme d'étoile)

 

L'enseignement s'effectue le plus souvent sous la forme de l'apprentissage de combats codifiés, les Katas, s'effectuant entre deux partenaires et reprenant les technique d’esquives et de coupes fondamentales de cet art très riche. Il  existe plus de 60 katas utilisant les 6 armes de base.

 

Cette pratique du kobudo est complémentaire de la pratique à mains nues car il permet, de par sa rigueur, d’asseoir le positionnement du corps, d’affiner la précision des déplacements qui sont exactement les mêmes qu’en Aïkibudo, de travailler la notion de distance, de saisir les opportunités d'attaque et de contrôle ainsi que d'apprendre à maîtriser sa respiration. Travaillé avec sincérité elle génère des sensations proches de celles d'un combat réel